Cet article lu dans le New-York Times la semaine dernière m'a beaucoup interpellée. 📚 Parce que je suis moi-même diplômée en "humanités", ou sciences humaines (Lettres Modernes et Sciences-Po) et que je n'ai jamais senti que c'était inutile, ou un handicap, dans le monde de l'entreprise. Bien au contraire. 💬Parce que j'enseigne à présent les Soft Skills depuis 5 ans à Sciences Po pour outiller la nouvelle génération d'étudiants de concepts et d'idées qui m'auraient bien aidée, à l'époque où j'étais sur ces mêmes bancs. 🌍 Parce que je suis convaincue que ce sont ces enseignements en "humanités" qui aiguisent leur agilité et leur résilience pour s'adapter aux enjeux de demain, et aux compétences dont le monde a besoin.
L'article du NY Times dans les grandes lignes :
💣 "Les sciences humaines peuvent-elles survivre aux coupes budgétaires ? Après des années d'inquiétude quant à leur avenir, les départements des arts libéraux se trouvent désormais menacés. Sont notamment en danger : les départements de français, allemand, études américaines et études sur les femmes." "Les professeurs des arts libéraux tentent de se défendre en utilisant des arguments adaptés à une économie en rapide évolution, tout en faisant appel à une vision plus auguste des possibilités de la vie. Dans une récente vidéo YouTube, intitulée franchement « Une licence en sciences humaines en vaut-elle la peine ? », Jeffrey Cohen, doyen des sciences humaines à l'Université d'État de l'Arizona, défend son domaine comme une voie non seulement vers un emploi, mais aussi vers une vie entière de réinvention de carrière. « Nos étudiants vivent à une époque où la carrière pour laquelle ils se sont formés n'est probablement pas celle qu'ils suivront dix ans plus tard », déclare M. Cohen. Il soutient que l'étude des sciences humaines leur apprendra à être agiles." ➡ L'intégralité de cet article est à lire sur le site du NYTimes ici : https://www.nytimes.com/2023/11/03/us/liberal-arts-college-degree-humanities.html
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